boulevardier
Short drink à base de whisky, élaboré au verre à mélange puis servi dans un verre old-fashioned
<span data-metadata=""><span data-buffer="">Ingrédients
- 30 cL de Vermouth rouge (Martini par exemple)
- 30 cL de bitter (Aperol, Campari, Select)
- 30 cL de whisky
- Un zeste d’orange pour la décoration
Préparation
- Ajoutez le whisky, le bitter et le vermouth dans un verre à mélange rempli de glace, et remuez jusqu’à ce qu’ils soient bien refroidis.
- Filtrez dans un verre old fashioned rempli d’un gros cube de glace.
- Décorez d’un zeste d’orange.
Astuces
Attention à ne pas shaker votre Boulevardier. Le shaker diluerait trop la boisson et déséquilibrerait la saveur et le profil aromatique.
Pour le whisky, faites-vous plaisir et tenter plusieurs variantes. Un whisky doux, comme le rye ou le bourbon, est généralement utilisé. Toutefois, il est possible d’utiliser whisky de seigle voire un whisky tourbé pour ajouter encore plus de caractère à ce cocktail.
Le matériel requis
- Préparation : un verre à mélange, une cuillère à cocktail, un doseur et de gros glaçons
- Dégustation : un verre old fashioned
L'histoire du boulevardier
Le boulevardier a été créé par Erskine Gwynne, l’éditeur de « Boulevardier », un magazine destiné aux expatriés vivant à Paris dans les années 1920.
Le Boulevardier est une variante du classique Negroni, adoré pour son équilibre parfait entre amertume, alcool et douceur. Seul un ingrédient change et pourtant c’est tout l’esprit du cocktail qui en est modifié. Alors que le Negroni à base de gin est vivifiant, le Boulevardier à base de whisky est riche et chaleureux. C’est la boisson idéale pour une froide soirée d’hiver.
Pour réaliser un Boulevardier, choisissez vos ingrédients avec soin. Les meilleurs exemples reposent sur un mariage heureux entre l’alcool de base et le vermouth doux. Comme toujours, utilisez un vermouth et un bitter de qualité car ils jouent tous deux un rôle essentiel dans l’équilibre de la saveur et du poids du cocktail.
Le whisky est servi dans une proportion légèrement supérieure, lui permettant de couper l’amertume du Campari et la richesse du vermouth aux herbes. C’est une différence avec son modèle, le Negroni, dont les ingrédients sont servis à part égales. Mélangez le tout avec de la glace, garnissez d’un zeste d’orange et replongez dans le Paris des années folles.